L’ADEM s’est associée à l’Institut viti-vinicole pour recruter du personnel à la veille des vendanges dans la région mosellane.
« En Moselle luxembourgeoise, les raisins utilisés pour l’élaboration de Crémant de Luxembourg et pour les vins haut de gamme doivent obligatoirement être vendangés manuellement. En effet la vendange manuelle contribue de façon importante à garantir la haute qualité des vins et crémants indigènes », explique Serge Fischer, chargé d’études au sein de l’Institut viti-vinicole du Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.
Pour y parvenir, les exploitations viticoles recourent majoritairement à la main d’œuvre étrangère. Cette année, suite aux restrictions de voyages et aux obligations de quarantaine liées au COVID-19, certains exploitants viticoles ont été confrontés à une pénurie de mains d’œuvre pour les vendanges.
L’ADEM et l’Institut viti-vinicole (IVV) ont rapidement mis en place un service de recrutement de vendangeurs pour les exploitations qui étaient à la recherche de candidats. L’IVV a, pour sa part, sondé les exploitations en manque de main d’œuvre tandis que l’ADEM s’est chargée de contacter et de sélectionner des demandeurs d’emploi motivés.
Pour Deborah Michels, conseillère employeurs, en charge de la présélection des demandeurs d’emploi à l’ADEM, « ce projet montre que nous sommes parfaitement capables de trouver une solution dans des situations de crise ».
En tout, 330 candidats qualifiés ont manifesté leur intérêt et ont été mis en relation avec les exploitations viticoles. Sept d’entre eux ont été embauchés. D'autres entretiens d’embauche sont actuellement en cours.