Rolly

Le papier toilette qui sauve la planète
Rolly
Rolly
Matthieu Gilliéron
©2019 Sandy Moschetti

Matthieu Gilliéron, 28 ans

Lancement de Rolly en janvier 2019

Où acheter du papier toilette écologique Rolly ?

Commander sur www.rolly.lu.

  • Livraison à domicile
  • ou possibilité d’aller le chercher au café /restaurant Glow à Bonnevoie.

Instagram : Rolly_luxembourg

 

Matthieu Gilliéron est installé au Luxembourg depuis ses six ans. Après avoir fait une école de commerce en France, il a commencé sa carrière auprès d’un grand cabinet d’audit financier. Pendant trois ans, il s’est familiarisé avec le monde de la finance, les business models, la comptabilité, etc. Un plus pour celui qui, aujourd’hui, s’est lancé à son compte en créant sa propre marque de papier toilette écologique, Rolly. Cette idée lui est venue pendant sa deuxième expérience professionnelle au sein d’une société spécialisée dans le développement durable et qui lui a permis de découvrir des solutions éco-innovantes destinées à des entreprises notamment aux Pays-Bas. « Je voulais aller encore plus loin et proposé ce service aux particuliers et au Luxembourg », précise-t-il. En quelque sorte, Matthieu Gilliéron a voulu démocratiser le produit en offrant également un système de livraison à domicile. Son papier toilette est exclusivement fabriqué dans les Vosges et livré dans des boîtes en carton, ce qui le distingue des papiers toilettes écologiques déjà existants mais souvent vendus sous plastique. « Les gens n’ont pas assez conscience de comment et où sont fait les produits qu’ils consomment au quotidien et encore moins de leur impact écologique. Pour le papier toilette Rolly, je n’utilise pas de chlore par exemple, élément largement utilisé par les papiers toilettes non écologiques et qui permet de leur donner une couleur blanche. » Aussi, le papier toilette Rolly est 100% à base de briques alimentaires recyclées donc aucun arbre n’est abattu pour sa fabrication.

Le fait de proposer un service de livraison à domicile et très bientôt un service d’abonnement facilite en quelque sorte les courses des personnes qui ont recours à ce service. Plus besoin de penser à acheter du papier toilette et en plus, on fait un geste pour la planète !

Mais avant de se lancer dans la création de sa propre entreprise, Matthieu était inscrit comme demandeur d’emploi à l’ADEM. C’est là qu’il a fait part à son conseiller professionnel, Mathieu Troian, de son idée. Celui-ci l’a immédiatement mis en relation avec les conseillers employeurs de l’ADEM dédiés à la création d’entreprise, Viviane Bisenius et Jean-Marc Gaspard. « Ils ont directement adhéré à mon projet », se réjouit Matthieu. Grâce à l’ADEM, il a pu bénéficier de l’aide qui permet à un demandeur d’emploi indemnisé préparant la création ou la reprise d’une entreprise sur le territoire luxembourgeois d’être dispensé de l’obligation d’accepter tout emploi approprié pour une durée maximale de 6 mois. « Durant ces six mois, j’ai régulièrement dû envoyer un rapport de mes activités à l’ADEM. Cela m’a réellement aidé en ce sens que je disposais ainsi d’un cadre précis qui me permettait de voir ponctuellement où j’en étais, de chiffrer mon projet et surtout de bénéficier du retour des conseillers de l’ADEM. »

Aujourd’hui, rolly.lu a dépassé les 250 clients, les retours positifs conforte Matthieu dans son idée qu’il existait une vraie demande pour ce type de produits au Luxembourg. « Je l’ai fait ! Je suis validé par le marché, les commandes arrivent et les retours sont positifs. Même si je ne peux pas encore me verser de salaire, je suis sur la bonne voie et j’ai grand espoir que, d’ici la fin de l’été ce sera le cas. » Matthieu va même plus loin et souhaiterais embaucher une personne l’année prochaine si tout va bien. « A mon tour, cette fois-ci en tant qu’employeur, je ferai appel à l’ADEM dès que j’aurai la possibilité de recruter une personne. »

« Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite opter pour une reconversion professionnelle ou qui n’ose pas franchir le pas de l’entrepreneuriat ce serait de se poser les bonnes questions. Est-ce que j’arrive à me projeter dans le futur ? Est-ce que je me vois dans cette activité dans les prochaines années ? Mon idée de création est-elle adaptée à ma situation familiale actuelle ?  Ensuite il faut se fixer des objectifs précis et ponctuels, se remettre tout le temps en question et surtout écouter les conseils des autres, aussi bien de nos proches que de la part de professionnels comme les conseillers de l’ADEM. »

 

 

 

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